Conseiller du Commerce extérieur de la France à propos des relations franco-azerbaïdjanaises et la position de la France à l'égard des pays du Caucase du Sud
Le climat des affaires franco-azerbaidjanais nous permettra de reprendre des activités normales avec un pays qui présente un vrai potentiel économique”
PARIS, FRANCE, February 4, 2022 /EINPresswire.com/ -- Gilles Rémy: Il y a un avenir dans le Caucase du Sud à condition que personne ne souffle sur les braises de l’extérieur— Gilles Rémy
“La France devrait apporter sa contribution à la délimitation définitive de la frontière qui est une question essentielle pour éviter des affrontements sur le terrain à l’avenir. La France doit aussi continuer et renforcer sa coopération avec l’Azerbaïdjan pour déminer le Haut-Karabakh et les territoires anciennement occupés”, a déclaré Gilles Rémy, PDG de CIFAL, conseiller du Commerce extérieur de la France, dans une interview exclusive accordée à Caucase De France.
Rémy estime également que la présidence du Conseil de l’UE ne modifie pas la position de la France à l’égard des pays du Caucase du Sud. “La question du Caucase ne divise pas les pays de l’UE à l’inverse du dossier ukrainien par exemple. Les pays qui pèsent comme l’Allemagne et l’Italie ont eu des positions très équilibrées lors du conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie en octobre 2020. Il y a en France un puissant lobby de la diaspora arménienne, ce qui n’est pas le cas dans les autres pays européens. La France ne sera donc pas sous pression en Europe.”
“J’espère que l’Azerbaïdjan saura faire preuve de la mansuétude que permet la position d’un vainqueur qui a retrouvé la souveraineté de tout son territoire. Chaque pays peut trouver son intérêt dans une situation apaisée”, affirme Gilles Rémy.
Rémy souligne que le voyage de Valérie Pécresse dans le Haut-Karabakh est une violation du droit international. "La campagne de communication sur les soit-disantes menaces de mort du Président Aliyev sont en fait une instrumentalisation du conflit à des fins de politique intérieure. C’est dommageable pour toutes les parties."
Selon lui, “le rôle de la France est d’être vigilante sur les droits de la population ethniquement arménienne vivant ou pouvant retourner vivre dans le Haut-Karabakh et prendre au mot les déclarations constructives des dirigeants azerbaidjanais”.
Lisez le texte complet de l'interview ici.
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